Saturday, January 14, 2006

MANIFESTE DE CREATION DU COURANT: DEMOCRATIE-SOLIDARITE (uno)

Attention !!!
Cher(e)s compatriotes, ceci est la restitution du travail d'un logiciel et non un document traité sous word.

L'intérêt pour nous c'est de vous offrir le texte qui fait tant parler du parti -tout en restant entre les mains de quelques privilégiés- pour que chacun puisse en faire sa propre lecture.
Aussi, si vous constatez certaines erreurs ou une illisibilité parfois, veuillez nous en excusez et surtout n’hésitez pas à nous les signaler pour que nous puissions y apporter les corrections nécessaires.
Bonne lecture ,

MANIFESTE DE CRÉATION DU COURANT DEMOCRATIE – SOLIDARITÉ DU PARTI SOCIALISTE (pages 1 & 2)

La date du 19 mars 2000 constitue, sans nul doute, une rupture historique majeure pour le peuple sénégalais qui a voté majoritairement pour l'alternance politique dans La gestion des affaires du pays.
Après avoir exercé le pouvoir pendant une quarantaine d’années sans interruptions, le Parti socialiste, s'est retrouvé, ainsi, rejeté dans l'opposition. Cette situation inédite a été révélatrice des dissensions internes et profondes ainsi que des traumatismes très graves consécutifs à la perte du pouvoir. Mais, fort heureusement, ce choc post-électoral a pu être surmonté très rapidement grâce au conclave décisif de SAVANA qui a permis, sur la base d’un consensus fortement salué par tous les responsables, de constituer, dans une certaine mesure, la cohésion du parti et de donner à nouveau la confiance aux militants.
Incontestablement, de l'esprit de SAVANA est né, un nouvel élan, porté avec conviction et persévérance par tous les militants du parti et qui a favorisé le redressement rapide de celui-ci. Entre autres faits qui attestent de cette évolution positive, il y a, d'abord, les résultats obtenus aux derniers élections régionales municipales et rurales qui ont vu le Parti remporter plusieurs collectivités locales et de nombreux élus, preuves que le projet et la gestion socialistes continuent, plus que jamais de bénéficier d'un large soutien des différentes couches de notre société ; il y a, ensuite, l'adhésion massive, à notre parti de cadres intellectuels et de personnalités marquantes provenant de tous les secteurs de la vie nationale. Il s'y ajoute, l'arrivée en grand nombre de compatriotes revenus des illusions de l'alternance ou choqués par les graves dérives dues à la mal gouvernance érigée en système de gouvernement par les nouvelles autorités. (1 )
Citadins, en chômage aux prises avec les pires difficultés de subsistance, paysans, pasteurs et pêcheurs, que la mauvaise gestion du régime de l'alternance a fini par convaincre, que le système libéral instauré dans notre pays n'a ni fibre rurale, ni politique agricole véritable, tous, progressivement, tournent le dos au pouvoir actuel, pour porter leur espoir sur notre parti.
Il reste, que pour tirer le meilleur profit de cette évolution, il nous faut, désormais, initier une nouvelle démarche, qui doit rompre avec; les erreurs du passé, et que, notre formation politique continue de payer encore si chèrement.

On ne peut favoriser l'insertion des militants, sans approfondir la démocratie interne, oui ne peut bénéficier de la contribution des cadres et intellectuels, sans créer les conditions d'un débat démocratique, pas plus qu'on ne peut revenir au pouvoir, sans tenir les assises de la reconquête ; celles-ci sont tout aussi nécessaires que les assises de la défaite.

C'est là, un double exercice de responsabilité absolue (qui n'a que trop tardé) par lequel, il nous faut évaluer notre gestion du pouvoir dans nos réussites, comme dans nos échecs et nous appuyant ensuite sur notre expérience inestimable, et sur notre formidable capacité de projection, préparer avec humilité nos propositions de solutions aux graves problèmes que traverse notre pays, et qui menacent même son avenir.

Rien ne peut nous exonérer de ce devoir incontournable d'évaluation et d'analyse des politiques, que nous avons menées dans les secteurs touchant aux intérêts vitaux de notre électorat populaire, et dont, l'érosion progressive a pu nous échapper. Il nous faut admettre, que notre défaite de Mars 2000, n'était pas un simple accident, elle a été, en partie, la conséquence des sacrifices très lourds que les couches populaires ont dît subir du fait des politiques d'ajustement assez. (2 )
(A suivre...)

Friday, January 13, 2006

Souvenance: ce qu'on nous disait de Tanor (Scène II)

On nous parlait de la confiance totale que le président Abdou Diouf avait pour son nouveau directeur de campagne monsieur Ousmane Tanor Dieng.
Pourtant nombreux étaient les sénégalais qui éprouvaient de la gêne en se retrouvant en train de spéculer sur le fait que le président du PS, monsieur Abdou Diouf était soit piqué par une mouche 'Tsé-Tsé', soit il s'était indolemment laissé berner par la soit dite compétence de monsieur Ousmane Tanor Dieng.
Sinon ils ne comprenaient pas comment il pouvait rester de marbre face aux lamentations de la masse qui ne cessait de se pleindre des agissements de ce nouvel homme fort.
Nous de notre côté, nous ne regrettons rien. Le PS devrait passer par cet homme pour connaître sa chute. Et jusqu'au bout nous continuions de croire en la grandeur de monsieur Abdou Diouf qui pourtant ne cessait d'être ternie par l'impéritie et l'amateurisme d'un seul individu animé par d'autres ambitions que celles qui lui ont été confiées.
Cet homme, comme nous aurons la chance de le répéter très souvent ici, avait aussi ses lieutenants qui par la flatterie continuaient à se moquer du président Abdou Diouf en détruisant son entreprise républicaine. En cela nous avons droit d'avoir une violente répulsion à leur égard.
pcbb.
Rappel donc!
Ousmane Tanor Dieng, Directeur de campagne de Abdou Diouf
Texte, sous-texte Par Ibrahima Gaye
Assurément, le choix du président Abdou Diouf pour la préparation et la direction de sa campagne électorale ne surprendra personne. Et pour cause ! Le président Abdou Diouf a investi celui dont il a décidé d'être le mentor d'une confiance totale, en tous domaines, jamais encore remise en cause, bien au contraire renouvelée en toutes circonstances. Et il n'a eu qu'à s'en féliciter.
Ousmane Tanor Dieng — pour s'en tenir à son seul rôle politique — remplit à merveille la fonction capitale qui est la sienne à la direction du Parti socialiste, en permettant au président Abdou Diouf de prendre en confort hauteur et distance à la fois institutionnelle et stratégique. Il a réussi à maîtriser l'appareil difficile et compliqué d'un parti de masse, par nature monument de pulsions affectives centripètes, d'élans contradictoires et de rivalités permanentes qui en ont broyé plus d'un. Il a fait preuve d'une ténacité et d'un sang froid qu'on ne lui soupçonnait pas, ainsi que de surprenantes qualités d'analyste et d'organisateur.
Sa pugnacité et son endurance l'ont imposé sur un terrain politique parcouru dans toutes les directions et sans perdre haleine, face à des adversaires qu'il a obligés à le reconnaître pour lui-même et à le suivre constamment sur les thèmes du débat politique dont il réussit à garder l'initiative. Enfin — et ce n'est pas le moindre de ses atouts pour l'échéance de février 2000 — Ousmane Tanor Dieng a déjà derrière lui plusieurs campagnes électorales (présidentielle de 1993, municipales de 1996 et législatives de 1998), toutes entamées sous des auspices pas toujours les meilleurs, mais toutes conduites avec succès.
Littéralement, c'est le cas de le dire, il a du métier. Il est serein à juste titre. Et il rassure le président Abdou Diouf. Celui-ci, une fois encore, lui a donc renouvelé sa confiance. Voilà le texte. C'est la clef du sous-texte.
Car cette confirmation a aussi valeur de témoignage pour son auteur. En effet, elle révèle l'état d'esprit d'un candidat, celui qui est le plus en vue et qui joue le plus gros dans la consultation de février prochain. Ce candidat, celui du PS au pouvoir, est habité par la confiance et la sérénité, mais également par une calme détermination. Ce qui le préoccupe, et qu'il situe au-delà de sa personne, c'est la poursuite de l'œuvre de transformation du Sénégal, œuvre de sa vie; et donc, nécessairement, la sécurisation d'une réélection cruciale pour l'avenir de son régime et pour celui du parti qui procure à ce régime son inspiration, son armature et l'incomparable, l'irremplaçable, armée de dévouements et d'intérêts militants mêlés. Pour y arriver, il est décidé à mener une campagne de fourmi, sans négligence, sans omission et sans somnolence, pour laquelle toute voix sera bonne à gagner. Le choix s'imposait donc à lui de confier sa campagne à l'expertise, éprouvée de longue date, d'un battant doublé d'un organisateur hors pair, dont la loyauté enthousiaste s'avère indiscutable et indiscutée.
Pour l'élection la plus ouverte, sans aucun doute, de l'histoire du Sénégal, le candidat le plus sérieux vient de nommer le chef redoutable d'un formidable dispositif.
(il existe pour ce texte...)

Thursday, January 12, 2006

Souvenance: Le PS entre 'francs-tireurs' et 'prosélytes' (Scène I bis)

"Le Sénégal est un pays de dialogue" Pr. A. DIOUF.
Le Parti Socialiste est mieux placé pour savoir que les confrontations partisanes conduisent tout droit vers le mur de l'échec et de la désunion.
Comme un 'chat échaudé', nous invitons à monsieur OTD d'exhorter ses 'petits soldats' à méditer sur les propos disgracieux qu'ils sont si prompt à tenir contre tous ceux qui ont souhaité un débat au sein du parti.
Y'aurait-il au PS des personnes si vieilles qu'elles ne mériteraient plus de se considérer comme socialistes?
Le socialisme est-il devenu une affaire de jeunes au point que ces derniers croient qu'ils jouiraient de certaines prérogatives dans le parti plus que ceux qu'on appelle de façon inconsciente les 'papys' du PS?
Le vrai socialiste est-il capable et peut-il accepter d'épouser des idées ségragationnistes?
Nous, nous croyons plutôt que: 'ETRE SOCIALISTE, C'EST AVOIR ETE ET ACCEPTER DE DEVENIR'.
Dans cette subtile expression, nous résumons la vie de l'individu dans ce monde que tout socialiste espère améliorable.
......

Déclaration de Moustapha Niasse: "Je suis prêt"
(la suite...)
Devant ce constat d'irresponsabilité, qui menace l'existence même de l'Etat et l'esprit de solidarité, entre les Sénégalais, I'urgence est à un véritable sursaut qui redonnera ses lettres de noblesse à la politique et qui permettra à tous nos compatriotes d'être, après Dieu, enfin maîtres de leur propre destin. La route menant à un tel objectif est accessible pour peu que le peuple dise non aux artifices politiques et juridiques ainsi qu'à la prédation économique visant à pérenniser la main-mise de groupes d'intérêts mafieux sur le pays et à prolonger une gestion des ressources nationales dont la principale motivation est la protection exclusive de ces intérêts privés.
13 A l'aube du troisième millénaire, le défi auquel sont confrontés les Sénégalais et qu'ils doivent, par des voies qu'autorise la loi, relever, est celui de la reconquête de l'espace politique, en particulier par le suffrage transparent pour l'avènement d'une démocratie citoyenne. Ainsi, la longue et solide tradition de luttes politiques qui lui est reconnue va, à n'en pas douter, conduire le peuple à redonner tout son sens au suffrage universel et à retrouver sa liberté dans le choix de ses dirigeants. De l'issue de cette bataille de la liberté, que les démocrates sénégalais mènent, depuis longtemps, avec détermination et courage, dépendent la voie du progrès, celle de la défense et de la consolidation de notre démocratie nationale. Aujourd'hui, personne au Sénégal n'a le droit de se taire, malgré les menaces et les provocations.
La famille sénégalaise est menacée dans son identité, dans son statut, dans son avenir, dans ses rêves, dans sa vie. La jeunesse de notre pays vit une situation endémique d'inquiétudes profondes. La femme sénégalaise, mère, épouse, éducatrice, mérite que lui soit reconnue la place qui est la sienne, comme composante essentielle de la société. A cet effet, doit être conçue une véritable politique de la famille, qui élimine toute folklorisation politicienne, car la femme sénégalaise est parmi les principaux acteurs du développement, forte des valeurs qu'elle porte avec fierté. Qu'elle soit ménagère, vendeuse, analphabète ou intellectuelle, la Sénégalaise n'a jamais été aussi présente, dans ces moments de crise grave, par sa participation à tous les efforts entrepris en vue d'améliorer l'épanouissement de son cadre familial.
L'éducation et la formation ont été dévalorisées. L'Université sénégalaise, transformée en un ghetto qui produit des chômeurs, se trouve dans un état de décrépitude morale et physique avancé, avec des équipements obsolètes des effectifs pléthoriques, un personnel tant enseignant qu'administratif et technique à bout des sacrifices consentis pour sauvegarder un niveau et un prestige encore intact.
Dans le secteur de la santé, notamment l'accès aux soins, la protection maternelle et infantile, I'assistance aux personnes du troisième âge, le niveau de service offert a considérablement baissé en raison d'infrastructures mal entretenues, insuffisantes inégalement réparties et de l'insuffisance en personnel. Les coûts d'accès deviennent insupportables pour les populations obligées de plus en plus à se tourner vers la médecine traditionnelle.
Le monde rural attend depuis de longues années un possible accès à des techniques éprouvées en Asie et en Europe, qui le libère enfin d'une dépendance paupérisante et humiliante.
Que dire des artistes, des écrivains, et du monde du théâtre, sinon que les pouvoirs publics sénégalais doivent réhabiliter, par des moyens adéquats, la vocation de notre pays comme foyer de référence dans le domaine de la création culturelle et artistique.
Par ailleurs, devant l'opacité qui s'offre à eux quant à une promotion sociale dans leur pays, par le travail et par le seul mérite, des milliers de Sénégalais ont dû se résoudre à l'exil. A l'étranger où ils se trouvent, ils suent sang et eau pour nourrir et soigner leurs familles restées au Sénégal, payant le prix fort de la dignité et de l'honneur. Qui aujourd'hui, parmi nos dirigeants, pense à ces Sénégalais de l'extérieur avec sérieux et avec générosité ? Ne jouent-ils pas, ces Sénégalais, mois après mois, par les fonds qu'ils envoient régulièrement au Sénégal, un rôle économique et financier qui représente une part importante dans les équilibres intérieurs, dans la stabilité des familles et dans l'urbanisation des campagnes.
Combien de cadres sénégalais, diplômés des universités et grandes écoles du Sénégal ou d'ailleurs, ont-ils choisi de demeurer aux Etats-Unis, au Canada, en Europe et dans d'autres pays africains, à cause d'une politique erratique de gestion des ressources humaines dans leur propre pays, où la médiocrité politisée est préférée à la compétence technique et à l'efficacité.
Ici, dans notre pays, et pendant ce temps, le système démocratique sénégalais est menacé par les manipulations répétées de la Constitution et des Institutions de la République. Celles-ci sont remises en cause de façon unilatérale, à la faveur d'une majorité qui n'hésite plus à travestir les fondements de la démocratie parlementaire, dans l'unique but de satisfaire une boulimie d'avantages sans commune mesure avec les ressources nationales. Ainsi, après les changements opérés récemment, écartant la limitation des mandats présidentiels et modifiant le pourcentage minimum requis pour l'élection du premier magistrat de la nation au premier tour, les Sénégalais sont, encore aujourd'hui, confrontés au problème du fonctionnement de l'ONEL et de la désignation de son Président. Il demeure évident que le Président de l'ONEL ne peut être crédible que s'il est désigné conformément à la loi sans quoi la neutralité positive de cet organe est gravement compromise. En outre, cette désignation doit être consensuelle et recueillir l'agrément de tous les acteurs politiques. Aussi. changer le Sénégal devient un impératif absolu.
Il n'est pas possible de promouvoir une économie viable sans un allègement contrôlé de la fiscalité qui pèse sur les ménages, les travailleurs et sur les entreprises en un mot sur les secteurs de production des biens, des services du développement. Encourager l'investissement par une protection contre toute forme d'abus devrait aussi être une priorité en direction des nationaux comme des investisseurs étrangers.
Il doit être mis fin, rapidement, à la patrimonialisation de l'Etat, du bien public, et à la recherche effrénée de prébendes. Des réformes doivent intervenir dans la conception, dans l'organisation et dans le fonctionnement des Institutions de la République, dont l'indépendance des unes vis à vis des autres doit être effective pour une bonne administration du droit et de la loi.
Le mandat présidentiel doit être constitutionnellement limité à deux termes et non pour des périodes de sept ans mais bien de cinq ans au maximum. Il est évident et aujourd'hui amplement prouvé que ce qu'un Chef d'Etat n'a pu réaliser en dix ans, il ne pourra jamais le réaliser en vingt ou trente ans.
Depuis plusieurs mois, je reçois, nombre de mes compatriotes, de tous âges et de toutes conditions, des appels que je perçois comme la marque d'un désarroi en même temps qu'une manifestation de confiance vis-à-vis de tous les Sénégalais qui sont considérés comme pouvant, dans les circonstances actuelles, être utiles à leur pays. Pour ma part, avec l'aide de Dieu, dès lors que seront accomplies, dans les semaines à venir, les mesures légales que j'ai commencé de mettre en œuvre, depuis plusieurs mois et avec nombre de mes compatriotes, je suis prêt à donner au combat politique que je poursuis depuis toujours une nouvelle dimension, des moyens nouveaux et une finalité nationale pour la promotion d'un Sénégal dirigé autrement, pour l'idéal de liberté dont notre pays, aujourd'hui, a si intensément besoin.
A mes parents, à mes amis, aux personnes qui me sont chères, je laisse l'entière liberté de choisir, en toute conscience, face à cette décision. Parce que je leur reconnais la libre pratique de leurs droits de citoyen, le droit de m'accompagner dans mon combat ou celui d'évoluer dans un autre cadre. J'invite à me rejoindre, dans ce combat, tous ceux et toutes celles qui considèrent que les Sénégalais, s'ils ne peuvent pas changer de pays, ont le devoir et la possibilité de changer leur pays.
Le lieu focal de notre réflexion et la finalité de nos efforts, au moment où nous décidons de nous engager dans la voie choisie, doivent se situer dans la priorité à attribuer à tout ce qui concerne le présent et l'avenir de la famille, de la femme sénégalaise, de la jeunesse, des chômeurs et des victimes de l'exclusion, de l'éducation, de la santé, des personnes du troisième âge, des personnes sans emploi et de la promotion d'une université nationale dont le prestige est encore aujourd'hui intact mais qui ne bénéficie ni du traitement ni des moyens si indispensables à sa mission. Le monde rural, le monde du travail, le secteur privé, le milieu productif des agglomérations urbaines, les acteurs et créateurs du monde de la culture et des arts méritent dans cet élan une attention qui soit à la mesure du rôle qui leur est dévolu dans une société en pleine mutation au moment où le Sénégal, hier cité en exemple, traîne aujourd'hui au dernier rang.
Aujourd'hui, aucun homme, seul, ni aucun parti politique ne sauraient se vanter de pouvoir relever, de manière exclusive, tous les défis qui nous interpellent. Ce n'est qu'unis dans la diversité et dans le libre choix des programmes de redressement, que les Sénégalais parviendront à faire face à la situation.
J'ai servi mon pays, avec disponibilité, du mieux que j'ai pu et jusqu'à la limite des conditions dans lesquelles j'ai exercé les responsabilités et assumé les charges que j'ai occupées. Je sais que d'autres Sénégalais, avant ou en même temps que moi ont servi avec le même dévouement. Ia cause de notre pays. Demain, d'autres le feront.
J'ai toujours refusé de m'inscrire dans la dynamique d'un dauphinat, pour remplacer qui que ce soit, à la faveur de mécanismes qui se situent toujours en dehors de la moraie et de l'éthique démocratique. Les peuples sont seuls habilités à choisir leurs dirigeants conformément à la volonté divine et au droit.
J'ai toujours considéré que toute forme de succession à la tête de l'Etat, qui excluerait, directement ou indirectement. les procédures du suffrage universel, est totalement condamnable. Le jour où les Sénégalais et leurs dirigeants auront, ensemble, des destins croisés, le pays sera sauvé.
Il y a un temps pour tout: un temps pour la réflexion, un temps pour le travail. En m'écartant de mon propre gré des organes du pouvoir, il y a quelque temps, j'ai voulu poursuivre une réflexion, bâtir une analyse, pour voir venir le temps de la reconstruction. Arrivent le temps de l'espoir, le temps de l'union pour la reconstruction, le temps de la compréhension et de la volonté, pour un " Sénégal autrement ". Le Sénégal ne peut vivre qu'avec la liberté de créer. Il ne peut créer son destin que dans la liberté. Une renaissance est nécessaire. L'Etat de droit, celui du respect de tous les droits, porte l'espoir des Sénégalais. Pourquoi ne pas le choisir ?
Je ne regrette rien. J'ai servi avec loyauté, avec fierté. Je ne renie rien de ce passé que j'ai choisi et que j'assume pleinement. Aujourd'hui je suis décidé à m'engager avec la même volonté et la même détermination, à me mettre à la disposition de mon pays. Ce faisant, je reste. avec humilité. au service de Dieu, de mon pays, de mes concitoyens sénégalais. Le monde évolue et avec lui le Sénégal. Des ruptures sont parfois nécessaires quand vient le temps du destin. Je suis prêt. Je les accepte. Pour toutes ces raisons, la voie dans laquelle j'ai décidé de m'engager dans les semaines à venir s'inscrit dans la durée et se situe au niveau le plus élevé du sacrifice pour l'intérêt de tout un peuple pour les échéances immédiates et les échéances à venir. Pour le Sénégal et pour les Sénégalais, dans une Afrique ouverte sur le monde.
(Il existe un lien vers l'origine de ce message...)
(à suivre...)
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Souvenance: Le PS entre 'francs-tireurs' et 'prosélytes' (Scène I)

"Le Sénégal est un pays de dialogue" Pr. A. DIOUF.
Le Parti Socialiste est mieux placé pour savoir que les confrontations partisanes conduisent tout droit vers le mur de l'échec et de la désunion.
Comme un 'chat échaudé', nous invitons à monsieur OTD d'exhorter ses 'petits soldats' à méditer sur les propos disgracieux qu'ils sont si prompt à tenir contre tous ceux qui ont souhaité un débat au sein du parti.
Y'aurait-il au PS des personnes si vieilles qu'elles ne mériteraient plus de se considérer comme socialistes?
Le socialisme est-il devenu une affaire de jeunes au point que ces derniers croient qu'ils jouiraient de certaines prérogatives dans le parti plus que ceux qu'on appelle de façon inconsciente les 'papys' du PS?
Le vrai socialiste est-il capable et peut-il accepter d'épouser des idées ségragationnistes?
Nous, nous croyons plutôt que: 'ETRE SOCIALISTE, C'EST AVOIR ETE ET ACCEPTER DE DEVENIR'.
Dans cette subtile expression, nous résumons la vie de l'individu dans ce monde que tout socialiste espère améliorable.
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Chers amis du PS,
là où le président Abdoulaye Wade réussit à unir les courants, pourquoi un parti comme le PS ne saurait faire mieux. Le PS n'est pas appelé à ressembler au PDS, mais plutôt à être meilleur en terme d'émulation saine. Nous n'atteindrons jamais cette aspiration (devenir meilleur) si nous refusons d'accepter le débat au sein du parti.
La démocratie Séngalaise au moment où le président Abdoulaye Wade appelle au dialogue à besoin du PS. Or un PS sans démocratie ne pourra rien apporter à celle-ci. Camarades, chers compatriotes, nous sommes dans l'obligation du souvenir.
C'est dans cet esprit que nous essayons d'offrir ici ce qui fit la perte du parti avec plus particulièrement le discours contradictoire (ô combien inutile à son époque) que certains socialistes avaient voulu apporter à Moustapha Niasse et ils eurent tort (c'est l'histoire qui a fini par nous le prouver.)
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le coordonnateur du réseau...

Déclaration de Moustapha Niasse: "Je suis prêt"

A quelques mois d'une échéance électorale qui sera cruciale pour l'avenir de notre pays, les Sénégalais sont plongés dans le doute. Jamais dans l'histoire de ce pays, les interrogations n'ont été aussi nombreuses sur tout ce qui touche à l'avenir et aux perspectives d'une nation qui, jusque là, avait su faire face à toutes les incertitudes politiques, économiques et sociales, quels qu'en fussent les causes, les manifestations et les effets. Les événements, parfois douloureux, survenus au cours des deux dernières décennies, ont montré que le peuple sénégalais, fidèle à son histoire, a, chaque fois, pris délibérément le parti de ne pas céder au découragement, de ne pa reculer devant l'adversité, de surmonter les épreuves et d'afficher une foi en Dieu et une fierté enracinées dans sa culture. Mais aujourd'hui, il faut convenir que les raisons d'espérer, qui étaient pour chaque Sénégalais une source significative de confiance en l'avenir, semblent inexorablement, se dérober de jour en jour. Après tant de promesses non tenues, tant de rendez-vous manqués, et tant d'occasions ratées, les Sénégalais en sont arrivés, hélas, à osciller devant l'impossible choix entre la résignation et la révolte. Jamais, sans doute, depuis 1960, le fossé n'a été aussi grand entre ceux qui sont censés assurer la direction du pays et nos populations.
Jamais, depuis l'indépendance, face aux espoirs légitimes d'une nation qui s'est voulue toujours plus unie et plus solidaire, alors que les gouvernants devaient avoir pour seule ambition de servir, le discrédit et la méfiance n'ont été aussi forts à l'égard des dirigeants. Et tout se passe comme si les Sénégalais désespéraient définitivement de leurs responsables et comme s'ils ne voyaient plus dans le jeu politique qu'une affaire d'ambitions personnelles et d'intérêts particuliers.
Là où, précisément, la recherche de l'intérêt général devait constituer l'unique finalité de l'action politique, I'on ne rencontre, le plus souvent, qu'une succession de manipulations d'appareils, que des démarches marquées du sceau d'un clientélisme archaïque et étriqué ou encore des luttes d'influence synonymes de courses acharnées et de dérives sapant, gravement, le moral des Sénégalais. Ces courses et ces dérives, érigées en système de gouvernement, ont débouché sur ce qui apparaît, à présent, dans notre pays, comme un affaissement de l'Etat et une dépréciation continue de son autorité quand celle-ci ne se manifeste pas par des réflexes de violence au détriment du citoyen. Et l'une des conséquences directes de cette situation se traduit par une perte progressive de la confiance du citoyen dans le pouvoir politique, attitude que les Sénégalais, de plus en plus, expriment ouvertement.
Des périls s'annoncent. Ils ne sont pas insurmontables. En effet, la situation qui prévaut en Casamance, depuis plus de seize années, appelle une solution politique - et non par les armes - qui se fonde sur un dialogue franc, direct et sincère, avec seule préoccupation les intérêts supérieurs de la nation, entre les autorités publiques du pays et les dirigeants du M.F.D.C. Aujourd'hui, de plus en plus, dans la région sud de notre pays, les populations souffrent atrocement des effets pervers et cumulés de cette situation, par des privations de toutes sortes, par la perte quotidienne de vies humaines, dans une atmosphère de grande insécurité, et par la destruction des infrastructures et des équipements de la région, le tout aggravant le marasme économique. Si cette situation en Casamance perdure, alors que les régions Est et Nord du Sénégal ont été récemment le théâtre de violences encore sporadiques certes, il est évident que la menace pesant sur l'unité nationale ainsi que sur l'intégrité territoriale du Sénégal continuera de constituer un obstacle majeur aux priorités d'un développement concerté dans la concorde et dans la solidarité, en bonne entente avec les pays voisins.
Par ailleurs et dans le domaine du développement et de la croissance du niveau de vie de nos compatriotes, qui peut, aujourd'hui, nier que le Sénégal se débat dans d'inextricables et tenaces difficultés ? Sous prétexte que le Sénégal est victime des retombées de la crise économique mondiale, la voie a été ouverte à tous les abus d'une gestion menée au jour le jour et rythmée au gré des aides fournies par la communauté internationale. Il en est résulté une absence totale de projet de société dans lequel le Sénégal puisse se reconnaître et identifier une alternative crédible et durable aux seules formules administrées par les Institutions multilatérales. Celles-ci, il est vrai, ont leur utilité, qui se situe dans l'accompagnement concerté des efforts de développement de chaque pays du Sud, et dans une expertise qui n'est plus à démontrer. Ces Institutions et notamment la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, sans oublier les Agences spécialisées des Nations-Unies, ont fourni la preuve de leur utilité. Elles continuent d'être utiles aujourd'hui mais il revient à chaque pays du Sud de concevoir, de conduire et d'assumer ses programmes et projets de développement.. Mais chaque pays - et le Sénégal ne peut faire exception - a l'obligation d'assumer l'essentiel de ses progrès économiques et sociaux, au profit de tous. L'aide ne fait pas le développement. Nulle part au monde, aucun pays ne s'est développé sur la base de l'aide.
Les Sénégalais ont pleinement conscience que l'avenir économique de leur pays et leur bien-être légitime sont à leur portée. Ils savent que, dans un monde où les enjeux de tous genres ont une dimension universelle, ils sont tenus de se soumettre à un certain nombre de contraintes: travailler eux-mêmes, plus et mieux, lutter contre la pauvreté en luttant contre la corruption, éradiquer les injustices, organiser, avec générosité, I'avenir de la jeunesse, choisir l'espoir en le cultivant par l'effort et par l'exemple, tolérer et accueillir les hôtes étrangers désireux de s'établir et de vivre avec nous, en bonne entente, dans notre pays, pour prendre une part active à notre développement. Mais les Sénégalais ne peuvent plus accepter que les sacrifices qui leur sont demandés soient inégalement répartis et qu'ils épargnent, comme c'est trop souvent le cas aujourd'hui, des privilégiés qui, à l'ombre de l'Etat et du pouvoir politique, se livrent à des pratiques malsaines d'enrichissement illicite, au détriment de la communauté nationale.
(Il existe un lien vers l'origine de ce message...)
(à suivre...)
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Tuesday, January 10, 2006

La crétinisation du PS (ii)

(suite...)
Le président Abdou Diouf avait peut-être voulu ré-expérimenter le même cas avec OTD - les raisons de son choix n’ont jamais été expliquées de façon convaincante- et il s’est avéré que c’était un mauvais choix. L’échec de son initiative a fini par établir de façon historique un fait : soit il est moins chanceux que le président Senghor voire même pas assez visionnaire. Soit il a ignoré une réalité, ce qui serait impardonnable, que le Sénégal des années 1980 n’était plus celui des années 2000.
Le choix du président Abdou Diouf était un choix malencontreux et malheureux pour le parti socialiste. Le plus hallucinant dans tout ceci, c'est d'entendre les 'petits soldats' de monsieur Tanor crier partout que Abdou Diouf est "l'Obelix" de la politique sénégalaise et ainsi établir le fait que monsieur Tanor Dieng serait de la même trempe que le poète président Senghor, ce qui ne serait pas le cas pour monsieur Diouf. Nous ne laisserons pas prévaloir une telle ingratitude d'esprit. Leurs jugements nous confortent d'ailleurs dans nos positions; encore une fois nous ne pouvons que continuer à dire que le hasard a voulu qu’il choisisse Tanor Dieng. Car c'était ainsi que le destin du parti pouvait être scellé. Nous connaissons la suite, aux défections multiples au sein du PS, la conséquence fut Mars 2000.
C’était peut-être un choix pertinent, le président Abdou Diouf doit avoir eu ses propres raisons pour une telle sélection. Il y avait comme une forme d’entêtement (osons le dire ainsi) à faire confiance à un homme qui ne faisait et continue à ne pas faire l’unanimité. Un hommd qui s’affiche devant les sénégalais comme incapable d’être une source de sérénité.
Monsieur Tanor Dieng, on se rappelle de lui comme l’homme fort du PS qui avait un discours des plus insipides et désagréables quand il s’agit de parler de la République. Il était à la limite irresponsable quand il fallait prendre certaines positions concernant l’Eta-Nation Sénégalais. On se rappelle de ses décisions face au problème casamançais . Du temps de sa superbe il était partisan d’une aile politique dure contre le radicalisme (et non rébellion) en Casamance. Avec une certaine irresponsabilité qui était caractérisée par le charme que lui offraient les moyens de l’Etat qui étaient entièrement à sa disposition. Il rivalisait même d’impertinence avec les derniers badauds à qui on aurait donné la chance de parler du problème casamançais.
Avec l’échec du PS qui devrait être son échec personnel Tanor Dieng s’affiche pourtant imperturbable comme un mauvais perdant, couplé d’un mythomane qui ne veut pas respecter la règle du jeu qui veut que les perdants s’effacent et laissent la place à des individus plus pertinents et moins bavards.
Pire il continue à saborder le PS en y implantant une démarche d’une flagrante absurdité et sans limite. Cherchant coûte que coûte à se faire entourer par une sorte de nouvelle garde politique soumise à ses vouloirs et caprices. Des politiciens adeptes du discours fade et plein d’âneries. Un discours qui n’est pas digne de ce parti qui avait toujours des hommes éloquents et conséquents pour le défendre. Son projet gargantuesque n’est autre qu’une façon pour lui d’implanter aux quatre coins de la maison de colobane des lilliputiens incapables de lui porter la contradiction.
Cette volonté à vouloir rajeunir le PS n’est rien d’autre qu’une forme de duperie où il n’est en vérité que le vrai dupe. Son ambition première est bien ficelée et il ne veut qu’une chose empêcher le retour du président Abdou Diouf.
Le plus choquant dans tout ceci est que le traître, celui là qui poignarde le président Abdou Diouf n’est autre que Ousmane Tanor Dieng. Ousmane Tanor Dieng ne laisse pas aux socialistes le choix de réfléchir sur l’avenir du parti et il se donne pourtant cette prétentieuse volonté de penser pour le PS et en cela nous pensons qu’il a bien tort.
Si aujourd’hui des hommes comme l’ancien président de l’Assemblée Nationale (qui n’est pas n’importe qui) se lèvent pour dire non, Tanor Dieng se devrait de faire profil bas car il n’a jamais été quelqu’un au sein de la République. Il n’était rien d’autre qu’un simple serviteur d’un homme d’Etat le président Abdou Diouf.
Parmi les ténors du PS, il n’avait pour la Nation qu’un bien minime rôle politique réduit à la seule sphère du parti socialiste. Force est de constater que banaliser un tel acte posé par ces membres du parti socialiste et de surcroît des hommes qui ont passés toute leur vie au service de la République devrait être pris au sérieux.Robert Sagna et tous les autres pour le dire autrement n’ont rien à apprendre de Tanor Dieng.
Jusqu’à ce jour monsieur OTD avait la latitude de pousser les porteurs de débats vers la sortie. Il est peut-être temps qu’on lui renvoie l’ascenseur emprunté par messieurs Ka, Niasse...sans oublier Diop, Mbaye J, Agne…. Il est donc urgent d’exiger de cet homme qu’il réduise ses ambitions.
Aujourd’hui, on parle (nous en tout cas) de la création d’une grande famille socialiste unie et si tel devrait être le cas, monsieur Tanor Dieng sait pertinemment qu’il n’est pas la personne bien désignée pour être à la tête de la gauche réunie. Nous ne cessons de prêcher le retour du président Abdou Diouf qui est à nos yeux la personne la mieux indiquée et qui s’impose pour l’unité de l’opposition. Nous disons donc, plus que jamais nous soutenons le courant de pensée au sein du PS ‘Solidarité Démocratie’ pour que grandisse le parti et que le Sénégal qui gagne puisse continuer à consolider sa jeune démocratie.
Tanor Dieng n’est rien d’autre que l’erreur fatale qui a terni aux yeux des Sénégalais la personne du président Abdou Diouf et nous disons non au chantage monsieur Tanor. Vous n’êtes rien à nos yeux qu'un simple membre du PS et nous vous le prouverons.
(Fin)
PCBB du réseau...
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Nous appelons au 'self-denial' du président Abdou Diouf! (Fill-in)

Cher Abdou Diouf,
Plus que jamais vous êtes le candidat de l’opposition.

Nous vous demandons de vous tenir prêt pour une telle éventualité. Savez-vous monsieur Abdou Diouf que le seul opposant à votre retour n'est autre que monsieur Ousmane Tanor Dieng et ses auxiliaires.
Ce qui nous anime, c’est d’abord l’unité de l’opposition. Notre choix, est un choix de raison car nous croyons comme nous avons l’habitude de le dire que vous serez un nécessaire président de transition. Celui qui ouvrira la porte à une autre génération de présidentiables.
Cela a toujours été votre ambition, c’est-à-dire laisser la place à une autre lignée de politiques et cette responsabilité plus que jamais vous revient. Nous comptons en votre qualité de républicain et de démocrate.
Le président Wade a certainement ce dessein. Mais nous n’avons pas confiance. Aussi nous espérons que vous serez celui qui va nettoyer notre constitution devenue le petit gadget du pouvoir en place. Une constitution qui enferme des journalistes, qui bafoue les libertés des citoyens tout en laissant les criminels en liberté.
L’unité de l’opposition se manifeste comme impossible sans vous, c’est notre conviction. Pour tout vous dire, nous avons aussi imaginé la possibilité d’user d’un Joker. Pour autant il va falloir d’abord contester monsieur Tanor Dieng et pour ça vous pouvez compter sur nous.

Nous soutenons jusqu’à la dernière énergie au point d’en faire nôtre, le nouveau courant ‘Démocratie Solidarité’ au PS.
Que personne ne vous trompe, vous êtes toujours aimé au Sénégal et nous avons la preuve !

(Pour avoir fait appel au self-denial du président Abdou Diouf, nous trouvons judicieux de présenter nos excuses à sa famille et surtout à madame DIOUF...)
pcbb
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Monday, January 09, 2006

Le Secrétaire Général et la crétinisation du PS (pa.i)

La crétinisation du PS (i)
C'est quand comme dirait P. Eluard, "la bêtise, essentiellement, milite."
A entendre parler ceux qui représentent le Parti Socialiste sénégalais actuel, on est frappé par la maladresse politique qui se dégage dans leurs propos. Propos qui parfois ont ce parfum d’intrépidité imbécile qui caractérise leurs tenants.
Autant ils sont nombreux les sénégalais qui trouvent que le pouvoir actuel manque un certain tact et de l’élégance dans le discours comme on avait l’habitude de l’entendre du temps du pouvoir du président Abdou Diouf ; autant il faut reconnaître que ceux qui continuent de suivre le PS savent que ce parti n’est plus le même depuis que l’absence de ceux qui faisaient son atmosphère se fait sentir. Même si les Sénégalais ont aujourd’hui cette impression que le PS va revivre de ses cendres. Il reste un sous-entend bien fâcheux, c’est-à-dire qu’on ne se pose pas la question de savoir de quel PS on veut parler ?
Ce n’est certainement pas celui que Ousmane Tanor Dieng se donne la peine de diriger à sa façon. Il est évident et sans aucune méchanceté dans mon propos que ce n’est pas aujourd’hui que monsieur le prétentieux Secrétaire Général du parti et ses lieutenants vont apporter quelque chose au PS quand ils le gèrent dans une forme de solitude si affligeante.
La personne de Tanor Dieng n’apporte rien de positif au PS depuis qu’il est là et c’est un fait. Il le sait très bien et il s’y accroche pourtant en créant tout autour de lui des artifices comme il en a l’habitude depuis le temps du président Abdou Diouf afin de donner cette impression d’être l’homme de la situation.
Toutes ces structures affiliées au parti et qui ne sont que ses chaînes de sous-traitance politique n’apporte rien à la bonne marche du parti. Ils ont d’ailleurs su se donner un peu de travail quand ils ont compris qu’il y a une autre jeunesse socialiste qui, elle, se bat pour le peuple et non pour s’imposer un certain élitisme de façade qui ne fait que miner l’évolution de l’idéologie socialiste au Sénégal.
Avant d’y revenir nous aimerions dire que quand nous avions pensé à la nécessité d’imposer un débat constructif au sein du parti, nous étions très heureux de voir que des hommes comme monsieur Robert Sagna avait cela aussi comme souci. Nous n’hésitâmes pas à appeler notre mouvement socialiste R.S. Sigle qui pouvait bien signifiait : Robert Sagna ou Réseau Socialiste... Malgré tout nous nous plûmes à garder la signification ambassadrice et pleine d’espoir Réseau de Soutien et nous appelâmes notre cellule pour la région du Sud RS2 (Réseau de Soutien à Robert Sagna).
Le rapprochement s’arrête là car au delà de notre volonté à faire triompher la démocratie au sein du parti socialiste, nous avions aussi pour ambition de soutenir les vrais candidats dans la grande famille de gauche socialiste. ET afin de favoriser son unité, nous avions imaginé le retour du président Abdou Diouf. Notre choix comme tout autre choix pouvant être soumis au refus de la personne sollicitée, nous avons aussi imaginé que la famille de gauche peut-être aussi unie si l’Afp et le PS acceptaient l’arbitrage d’une grande figure au sein du parti socialiste.
Jusqu’à ce jour, notre stratégie reste payante et nous osons le dire. Avantageuse, en ce sens qu’elle a donné de l’espoir aux sénégalais quand ils continuent à nous faire comprendre qu’ils prient pour qu’une telle initiative réussisse car il y va de l’intérêt de tous. Certainement pas l’intérêt de tous les socialistes. Car le problème reste évident qu’au PS le retour du président Abdou Diouf n’est pas d’actualité. Tout simplement parce qu’il y a des individus qui continuent à croire en la providence d’un autre destin bienfaiteur. N’est-il pas vrai que le hasard est l’ennemi même déclaré du destin et surtout au PS. En venant au PS et en devenant du jour au lendemain le Secrétaire Général, Ousmane Tanor Dieng s’était positionné comme le piège du destin du PS. Ainsi par le coup du hasard sa présence allait renvoyer le parti du poète président Senghor dans l’opposition. Cette lecture des choses Tanor Dieng est trop égotiste pour la voir et il continue à croire fondamentalement que ce qui a réussi au président Abdou Diouf et Senghor pourrait lui réussir.
De quoi s’agit-il ?
Nous le savons tous. Le président Senghor en quittant le pouvoir avait choisi un homme, un technocrate, un humaniste de surcroît qui devait permettre à la jeune Nation Sénégalaise de bien pouvoir asseoir sa démocratie sociale en favorisant l’entente entre des peuples africains qui vivent ensemble sous le concept historique de Nation-Etat. Abdou Diouf était certainement l’homme qui pouvait mieux sur le plan sociologique répondre à la réalité sénégalaise. Le choix de Senghor était en ce sens le choix d’un homme sage et d’un visionnaire car le président Abdou Diouf a prouvé qu’il était un homme d’Etat exemplaire. Loin peut-être d’être le plus socialiste des socialistes du temps du président Senghor, il était sans nul doute celui qui avait une philosophie assez intelligente pour gérer une jeune République comme le Sénégal.
(à suivre...)
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Sunday, January 08, 2006

Une société libre est-elle celle qui s’adresse toujours à l’Etat ? (Part V)

Continuation
Dans la dialectique éternelle de l’ordre et de la liberté, c’est souvent l’ordre qui triomphe, au lâche et irresponsable soulagement de beaucoup. L’ordre prime la liberté et ceci a tendance à entrer dans le cercle des pays qui se disent libres.
Monsieur le premier Ministre De Villepin n’a-t-il pas fait appel au souvenir, l’entrée en vigueur d’une loi datant de 1955 pour rétablir l’ordre dans les banlieues en instaurant l’état d’urgence et en mettant en place un couvre-feu et priver à ses petits banlieusards de la liberté de se démener tardivement dehors et ce du 09 novembre 05 au 03 janvier 06.
Y a-t-il de liberté sans un minimum de moyens économiques et sociaux ?
Sait-on que l’homme ne peut jouir pleinement de ses libertés et qu’une des façons de violer les droits de l’homme est pour un Etat, de laisser une trop grande partie de la population dans une situation de pauvreté, voire de misère?
D'ailleurs à analyser la liberté sous cet angle, qui ne serait pas rassuré et heureux de constater que le président Abdoulaye Wade a bien fait de coupler les élections?
L'idée est noble et cachée sous ce prétexte, le piège serait de la combattre. L'opposition aurait mieux fait de s'unir et d'accepter cette aubaine qui ouvre les portes de l'unité. Quant à ceux qui s'y opposent, façon de privilégier leur ego, ces politiciens malsains qui veulent devenir président un jour. Eh bien! qu'ils aillent dépenser des milliards auprès du meilleur marabout-charlatan comme il y en a au Sénégal afin que le Conseil Constitutionnel leur donne raison.
Mais quoi qu'il en soit, il reste évident que pour un Oui ou pour un Non, quand on est un politique il y a toujours jusqu'à un certain degrè et selon la masse concernée une liberté mise en jeu contre son peuple.
Quand des milliers d'africains se laissent tenter par l'eldorado européen, c'est parce qu'ils sont après tout à la recherche de la liberté. A beau affréter des avions pour leur rappatriement, cela n'enlève rien à un fait; c'est dire que les gouvernements doivent savoir qu'ils ont privés ces gens d'une partie de leur liberté.
Que devient donc la liberté de circulation quand, faute de moyens élémentaires de subsistance, de logement ou d’emploi, on ne peut réellement se fixer nulle part ? Or, sans logement décent, sans travail fixe, sans ressources régulières, peut on fonder une famille ?
N’est on pas privé du droit de la santé ? A cause de leurs dénuements, des parents ne risquent ils pas de se voir déchus de leurs droits parentaux ?
Depuis un quart de siècle la carte de la liberté dans le monde a singulièrement changé. En Sierra Leone, après des années de 'dictature-vandale' et d'anarchie-militariste' (passez moi les expressions), les colonels et autres guerrilleros de fortune ont cédé la place aux civils ; aujourd'hui en Amérique du Sud, la révolution des aborigènes (au sens noble du terme) voit les vrais américains à la tête d'un de leur pays après des siècles de complexe d'infériorité. L’Iran à son tour mise, dans des conditions exemplaires pour leur témérité, à l’heure de la démocratie. Ben oui, il faut bien que les iraniens quelque part puissent détenir la technologie du nucleaire. Pourquoi faire? Pour ce qu'elle pourrait servir ailleurs.
En Afrique une brochette peu édifiante de sanguinaires tyrans a tout de même disparu, même si les régimes qui ont remplacés les leurs prêtent encore à d’assez évidentes critiques. On a l'impression que ce sont des dictateurs qui remplacent d'autres, mais avouons que c'est une question de génération (?)
Haïti a vu certains de ses présidents chassés au nom de la démocratie même si cette même démocratie est aujourd’hui remise en cause. On attend toujours les élections monsieur Anan!
Cette même liberté a touché l’Europe de l’est. En chine nous avons en mémoire la marche dramatique des étudiants.
Il y aura, certes, beaucoup à dire sur les insuffisances et les injustices d’un libéralisme sans contrôle…Relevons simplement que, dans le désordre, pour ne pas dire la faillite des idéologies, la liberté reste encore la lumière de beaucoup, et que peut être, un jour, finira de s’esquisser devant nous le panorama d’un monde qui voudrait l’adopter.
Aujourd’hui l’Afrique tente tant bien que mal de faire disparaître ses retards et notre ambition est de croire qu’il y aura une jeunesse pour continuer résolument de combattre, et pour cela nous avons besoin de rencontrer le monde, tous ceux – quelles que soient leurs opinions et croyances- qui luttent pour vivre libres.
Il manque à beaucoup la connaissance des libertés octroyées à chacun et donc la plus élémentaire instruction civique, c’est aussi notre quête, c’est aussi ce qu’un blog comme celui-ci essaie d’apporter à l’homme du monde, à l’homo senegalensis.
Pour ne pas tomber facilement dans l'émotion nous cultivons l'esprit de la compréhension et nous essayons de faire confiance à notre ambition qui est celle de participer à la consolidation d'un Sénégal de dialogue et de justice.
Pour terminer nous disons que nous soutenons les personnes qui ont décidé d'apporter le débat au sein du PS Sénégal et nous pensons, nous aussi, qu'il est temps de contester le leadership de monsieur Ousmane Tanor Dieng et qu'il faut un Président de Parti.
Sans oublier que nous souhaitons la naissance d'une grande famille socialiste au Sénégal afin d'aller aux prochaines échéances électorales en toute sérénité.
pcbb
The End,
N'oubliez pas de signer notre pétition.

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